Team building #1

TEAM BUILDING #1
expérience artistique collaborative / 18 – 25 août 2017

HAPPY HOURS
vendredi 25 août à 18h30
buvette, petite restauration et ambiance musicale

Team building #1 est une expérience artistique collaborative imaginée par Welchrome. Pendant une semaine – du 18 au 25 août 2017 – cinq artistes vont vivre et travailler dans un espace partagé, l’Atelier 11 bis à Boulogne-sur-Mer. Ils seront amenés à expérimenter les potentialités offertes par les interactions entre des pratiques singulières – sans concertation, ni projet global pensé en amont. À travers cette expérience à la fois ludique et innovante, Welchrome vise à repenser l’activité artistique sur un mode collaboratif.

Team building #1 se veut un processus ouvert dont les spectateurs sont invités à suivre le déroulement sur les réseaux sociaux. Pour les protagonistes de cette résidence partagée, l’enjeu n’est pas tant de produire des objets finis en vue d’une exposition que d’expérimenter de nouvelles manières de travailler, de penser et de médiatiser leur pratique dans un cadre coopératif, fun et stimulant. Happy hours, un événement festif clôturera l’expérience le 25 août et permettra au public de rencontrer des artistes devenus personnages de fiction et d’échanger sur les productions.

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Welchrome
Atelier 11 bis
11 bis impasse Quéhen
62200 Boulogne-sur-Mer
contact@welchrome.com
Tél. : 06 09 51 25 50
www.welchrome.com

Public Pool #3

Artistes : Céline Ahond · Damien Airault · Nicolas Boulard · Benoît Broisat · Jean-Charles de Quillacq · Arnaud Dejeammes · Clara Denidet · Hoel Duret · Aymeric Ebrard · Alexandra Fau · Arthur Fléchard · Thierry Fournier · Florian Gadenne · Romain Gandolphe · Alice Haddad · Laurent Lacotte · Jules Lagrange · Jean-François Leroy · Ariane Loze · Gabriel Méo · Jocelyn Moisson · Vanessa Morisset · Collectif [or nothing] · Johan Parent · Michela Sacchetto & Catherine Rannou · Clio Simon · Roberto Verde & Géraldine Py · Welchrome · Fabien Zocco · / Période : 25 mars 2017 / Lieu : FRAC Nord Pas-de-Calais, Dunkerque / Commissariat : Jean-Christophe Arcos, Fabienne Bideaud, Marianne Derrien, lucie Orbie et Leïla Simon pour C-E-A (Commissaires d’exposition associés) / Production : FRAC Nord Pas-de-Calais, avec le soutien d’Ars Ultima – Stein & Guillot Art Foundation

PUBLIC POOL #3 est un événement en continu, une tribune/forum de discussions sur l’actualité esthétique dans son rapport avec les enjeux traversés actuellement par la société. Cet événement, tel un laboratoire de recherches, offre la possibilité de présenter des formes de présentation inédites, réfléchies ou à expérimenter.

Le Frac Nord-Pas de Calais accueille la première présentation de PUBLIC POOL en région. Cette manifestation initiée par l’association C-E-A, en collaboration avec la Cité Internationale des Arts à Paris, déplace son centre de gravité dans les Hauts-de-France. Elle est ouverte à tous les artistes et intervenants installés en France, Belgique ou Grande-Bretagne dans l’optique de rencontres, de productions et de partages d’idées. Elle est portée par trois commissaires d’exposition, dont le rôle est d’initier, interroger et accompagner les pratiques artistiques et critiques sous toutes leurs formes.

Dans le cadre de l’exposition « Les objets domestiquent » (28 janvier-27 août 2017), le Frac Nord-Pas de Calais présente une trentaine d’œuvres d’artistes et de designers des années 60 à nos jours, qui ont interrogé la manière dont les objets agissent sur notre perception et nos conceptions esthétiques. PUBLIC POOL viendra étayer l’exposition d’exemples vivants.

Les objets ont la parole

Un frigidaire, un joli scooter, un atomixaire, et du Dunlopillo ; une cuisinière avec un four en verre, des tas de couverts et des pelles à gâteaux…

La période moderne nous a chanté jusqu’à l’usure la chanson de l’objet – débordant le simple fétichisme, son culte s’est aujourd’hui transformé en une délégation à l’objet de nos capacités productives, physiques, cognitives. Les Nabaztag nous lisaient nos messages en instantané, les Model S de Tesla nous conduisent toutes seules, les robots sont autant nos nouveaux animaux de compagnie que le bras armé de l’industrie. Nous accordons à ces objets intelligents et connectés une intimité qui a modifié les structures sociales.

Si l’art est l’époux naturel de l’objet, le ready-made et l’ambiguïté du design ont démultiplié leurs points de contact. Il y a aujourd’hui « one and an infinity of chairs » (une et une infinité de chaises), pour paraphraser Joseph Kosuth.

L’histoire récente des idées consacre une part importante à cette question des rapports entre sujets et objets : de Jean Baudrillard à Tristan Garcia, en passant par Vilém Flusser, de nombreux éclaireurs nous proposent de mieux nous repérer au sein d’un environnement composé d’artefacts et d’informations, de mieux identifier ce à quoi nous faisons face (ce qui se tient devant, en allemand das Gegenstand, « wasdagegensteht » ou en français, l’objet).

Quid alors du sujet ? La subjectivité qui caractérise l’artiste, le commissaire ou le regardeur aurait-elle abandonné le terrain ?